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Le groupe d'Aldabra des Seychelles

Constitué de 4 atolls, Aldabra, Assomption, Cosmolédo et Astove se retrouvent perdus, sauvages et inhabités au milieu de l’océan Indien à 400 km du Nord Ouest de Madagascar, 600 km à l’Est de l’Afrique et à 1120 Km 605 mn au Sud-Ouest du groupe granitique des Seychelles. En raison de leur isolement et de l’absence d’infrastructure hôtelière, ces 4 atolls offrent des possibilités devenues rares dans notre monde. L’atoll d’Aldabra est l’observatoire d’un écosystème véritablement unique au monde. Il est le Joyaux des Seychelles !

Le groupe d'Aldabra

Aldabra est un atoll corallien constitué de 4 îles principales frangeant un lagon de 3 m de profondeur à 6 m au maximum. 4 passes relient le lagon à l’Océan Indien. La grande passe, la passe Gionnet, la passe Houareau et la passe Occidentale. Elles séparent les îles Picard 10 km2, Polymnie 5 km2, Malabar 27 km2 et Grande Terre 116 km2. A l’intérieur du lagon ont trouve de nombreux îlots et cayes. Dont l’île Michel, Moustique et Esprit.
Avec ses 35 km x 10 km en moyenne, l’atoll d’Aldabra n’est le plus grand atoll du monde comme on peu souvent le lire. Avec ses 350 km2 il est loin derrière l’atoll de Kwajalein dans le Pacifique avec ses 2170 km2 mais il est le plus grand du monde par sa qualité d’atoll annulaire avec lagon intérieur fermé. 170 km2 de terres enferment 180 km2 de lagon.
Le marnage provoque un renouvellement de plus de la moitié de l’eau du lagon. L’atoll n’a pas d’élévation d’altitude de plus de 12m au-dessus du niveau de l'Océan.

Une vue aérienne de l'atoll Aldabra

Un sanctuaire de la vie sur terre, de l’océan et des airs

C’est Jacques-Yves Cousteau à bord de la Calypso qui le premier avait déclaré en 1954 :

"Aldabra derniers sanctuaires naturels de la planète que l'homme n’a pas encore profané!".

Du fait de son isolement, l’atoll d’Aldabra conserva durant 200 000 ans une nature primitive et endémique. L’introduction par les premiers colons de chèvres rats, poules et autres animaux domestiques, provoqua un bouleversement qui reste difficile à endiguer. En novembre 1982, pour préserver la richesse et la biodiversité extraordinaire d’Aldabra, l’UNESCO proclamait l’atoll, Patrimoine Mondial de l’Humanité. Son accès en tant que réserve spéciale, est donc soumis à une demande que nous effectuons auprès de la SIF Seychelles Island Foundation.

Découverte et origine d’Aldabra

Aldabra tire son nom des Arabes qui bien avant les Portugais l’avaient fréquentées. Les navigateurs Arabes la repéraient en faisant route dans sa direction grâce au reflet de sa végétation dans l’eau du lagon. Ils l’appelaient Al-Khadra, qui signifie l’île verte. On ne connaît pas précisément qui découvrit l’île chez les Portugais ou s’ils l’ont simplement resituée sur leurs cartes grâce aux marins Arabes. Concrètement ont sait qu’à partir de 1511 les cartes marines Portugaises positionnaient l’île sous le nom d’Ilha Dara. La traduction phonétique de sa dénomination Arabe.

En 1742, l’atoll qui constitue une destination où l’on y collecte la chaire de ses tortues, est rattaché par la France à l'île Bourbon La Réunion. C’est donc aux navigateurs Lazare Picault et Nicolas de Morphey qu’Aldabra doit le nom de ses îles, passes et lieux-dits la constituant. L’atoll d’Aldabra devient britannique en 1810, suite aux défaites de la marine française en Océan Indien. Escale de nombreux explorateurs, le naturaliste Charles Darwin fut le premier à être conquit par l’atoll. Puis ce fut au tour de Jacques-Yves Cousteau qui s’y rendit en 1954 pour tourner Le monde du silence.

D’origine volcanique, Aldabra est apparu il y a 200 000 ans. La présence de trois formations corallienne sur le volcan sous-marin endormi, atteste que l’atoll fut submergé à plusieurs reprises, suivant le niveau des Océans. La faune et la flore terrestre qui devaient y disparaître, sont revenues à chaque fois depuis Madagascar, l’Afrique et peut être du groupe des granitiques. Aldabra reste aujourd’hui un sanctuaire océanique où le touriste doit se montrer humble face à cette nature d’un monde disparu.

Les tortues géantes d’Aldabra

Jusqu’au XVIe sc, les îles du Sud-Est de l’océan indien étaient peuplées d’innombrables tortues terrestres géantes pouvant atteindre 300kg pour 1m5 de long. Dés l’arrivé des premiers marins, leurs chaire appréciée, entra dans la composition de plats traditionnel. Au XIXe siècle, le prélèvement massif avait quasi éradiqué l’espèce.

Aujourd’hui ont compte 150 000 têtes sur Aldabra ce qui représente 99% de la population mondiale de cette espèce.

Etant en concurrence avec les chèvres qui furent introduites par les premiers marins, elles atteignent avec difficultés le poids de 250kg. Les chèvres mangent les branches basses des arbustes qui sont la principale source de nourriture des tortues. Sauf sur l’île Picard dans l’Ouest d’Aldabra, où l’absence de chèvres permet aux tortues de redevenir des géantes.

Les tortues ne sont pas les seuls représentantes de l’ère préhistorique à être présent sur Aldabra. Ont y rencontre également d’autres reptiles tel les lézards ou les Geckos Mercatorius ou Abboti qui vivent dans les Cocotiers.

Les oiseaux de l’atoll

Ont trouve dans l’atoll d’Aldabra de nombreuses colonies d’oiseaux de mers et d’oiseaux terrestre endémique à la région dont le Râle de Cuvier qui est le dernier représentant d’une espèce aujourd’hui disparue, les Dryolimnas qui tel le Dodo, est incapable de voler. Ont rencontre également la plus grande colonie au monde de Phatéons à brins rouges, l’Ibis sacré, le Foningo à pieds rouge et bien d’autres aux noms exotiques et rares. Lors de la période de nidification, les Frégates donnent un spectacle saisissant.

La faune aquatique

La grande majorité des animaux marins de l’océan indien vivent à Aldabra. Requins, pélagiques, baleines, dauphins, raies Manta et plus de 200 espèces de poissons de récifs abondent à l’intérieur et autour de l’atoll. Caranges, Fusiliers arc-en-ciel, poissons porcs-épics, papillons, anges, rascasses, sergents à queues jaunes, tortues vertes et imbriquées entrent et sortent au rythme de la marée. Ont y trouvent également de nombreuses espèces de crabes, mollusques, coques, et anémones que l’on ne trouve que rarement ailleurs et qui apprécient la principale formation végétale du lagon constitué par la mangrove de palétuviers.

Même la mystérieuse vache des mers, appelé Dugong ou Lamantin de l’Océan Indien, a réélue domicile depuis 15 ans à Aldabra.

La barrière de corail et la géologie remarquable d’Aldabra abrite une faune exceptionnelle qui fait de cette destination particulière un véritable paradis pour les plongeurs financièrement à l’aise qui peuvent se reposer en nageant dans le lagon au milieu de jeunes requins pointe noire.

Infos pratique touristique

La visite de l’Atoll d’Aldabra requiert que nous effectuions une demande très en amont de la date de visite auprès de la SIF Seychelles Island Foundation.

Mais puisque la croisière au départ de Mahé, 1200km, représente une semaine complète de navigation et qu’Aldabra n’est pas équipé de terrain d’aviation, les croisières s’inscrivent dans un programme au long court du catamaran, cumulant plusieurs type de croisières organisées : Découvertes d’Aldabra / Aventure 2 semaines / Pêche à Farqhuar / Plongée à Astove etc. dont les clients viennent et repartent le plus souvent par avion depuis l’archipel visitée.

Il convient donc que vous nous contactiez pour vous signaler intéressé par la visite d’Aldabra et nous vous donnerons les prochaines dates et tarifs possibles.

Il vous est également possible de résider sur place dans la structure du SIF. La journée en pension complète est de 250€ en single + 100€ / jour de taxe touristique. Ce tarif relativement dispendieux permet de limiter la fréquentation et donc l’impact négatif d’un tourisme de masse sur cet écosystème fragile.

ASSOMPTION

L'île de l'Assomption 11 km2 est située à seulement 29 km au Sud d’Aldabra. Etant la seule île du groupe d’Aldabra à posséder une piste d’atterrissage en asphalte, Assomption fait figure d’île étape de la région. Avec sa forme d’haricot, ses 7 km x 2,5 km elle n’acceuille qu’un petit campement où vivent moins de 10 personnes. Son litoral constitue un site très important pour les tortues marines qui s’y reproduisent. C’est Nicolas Morphey la veille de la fête de l’Assomption qui lui donna son nom le 14 aout 1756.

La pêche au gros et les spots de plongée y étant grandioses quelques yacht y font escale. Mais également des braconniers et pêcheurs illégaux qui ont incités les autorités Seychelloise à implanter prochainement des structures d’acceuille pour l’armé ainsi que pour des gardes côte. Leur présence devrait permettre d’améliorer la protection et la sauvegarde des espèces terrestres et marines de la région.

Cosmoledo

A 115 km à l’Est au Sud Est d’aldabra cet l’atoll de Cosmolédo est composé de seize iles réparties sur 122 km2. Jadis habité par des éleveurs et cultivateurs, aujourd’hui l’île est redevenue sauvage. Cet atoll est l’autre géant de l’Océan Indien. La pêche à la mouche dans ses flats représente ce qui se fait de mieux aux Seychelles et peut être même dans le monde. Le long des récifs à l’extérieur du lagon, c’est le royaume des plongeurs en mal de sensations fortes. Ont y côtoies des mérou d’un mètre, des raies Manta et Pastenague de grandes taille, du dauphin curieux et de gros requins marteau, gris et de récif à pointe blanche. Mais cette destination élitistes, reste rarement fréquentée.

Astove

Astove est une célébrité chez les plongeurs explorateurs fortunés ou grands reporters animalier. Le "Mur d’Astove" qui attire de nombreuses tortues vertes, est une longue falaise descendant à 40 m, creusée de sompteuses cavernes et cheminées recouvertes de coraux spectaculaires où foisonne la vie. D’énormes murènes s’y faufilent dans un feux d’artifices de couleurs. Une faune et une flore fantastique dans un environnement grandiose ! C’est la destination ultime des Seychelles.

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